mercredi 28 novembre 2007

Lundi 03/09/2007

Le petit déj est monstrueux, un monde fou et nous peinons à trouver de la place, qu’un chinois tente de nous piquer. Metro de Moscou : 15 roubles le ticket. Les noms des lignes sont différents aux stations de correspondance ce qui nous vaut quelques contresens sans importance.

Nous posons nos sacs à la consigne de l’hôtel et filons à Kitai Gorod puis remontons à pied jusqu’à l'église de Basile le bienheureux, la photographions et trouvons que nous avons eu notre dose d’icônes (ça me rappelle François et les temples…). Entrée au Goum où nous payons un café une fortune… J’ai le tort de demander un verre d’eau qui se concrétise par une bouteille d’eau suisse !

Nous tentons une sortie vers le musée d’histoire fermé chaque 1er lundi du mois…

Décidemment !


Nous allons voir l’église Saint Sauveur sur la Moscova. Belle vue du Kremlin, le temps est doux. Nous remontons sur l’Arbat, rue à touristes et novaia Arbat où nous découvrons de belles boutiques russes, hors de prix (400 euros la veste !) . Nous essayons de trouver des t-shirts sympas mais en vain. Nous déjeunons italien, voyons les peintres qui tirent le portrait comme à Montmartre, achetons des cartes postales et une charmante dame russe nous accompagne à la poste pour qu’on y achète des timbres.


Nous décidons de remonter à l’hôtel, prenons le train en sens inverse, et finissons par arriver… Nous récupérons nos sacs, et nous voilà partis pour la gare Yaroslavka que nous avions repéré la veille : identification des lieux et des ivrognes. Le metro est bondé, monstrueux, on dirait un jour de grève chez nous. Arrivés à la gare, nous prenons une bière dans un bouge infâme en face de la gare ; Je fais quelques courses, Patrice m’explique qu’on doit pouvoir repérer les bouteilles d’eau non frisante à la couleur du bouchon, on verra la prochaine fois si ça marche…

Nous attendons sur le quai, assis sur nos sacs, tels des moujiks… La gare est pauvre, du siècle dernier. Un groupe de vieux européens attendent sagement leur guide. Nous voilà dans le train, nous sommes avec Franz l’Autrichien et un jeune Danois, Jesper. A quatre, c’est rustique mais bon, ça va aller. La provodnista, sorte de chef de wagon, est typiquement russe : grosse et avec des dents en or. Nous démarrons, avons la bonne surprise d’avoir un petit dîner à 23 h 35 ; ensuite au plume, moi en haut, le grand blond en bas. On envoie un sms à Pierre : quittons Moscou en transsibérien, sans toi, éternels regrets…