samedi 10 novembre 2007

Jeudi 20/09/2007

Debout à 6 heures, petit déj à 6 h 30. Notre chauffeur est là et nous partons pour la gare. Il fait un froid de canard et nous retrouvons une horde de touristes occidentaux sur le quai. Dans notre cabine, une charmante dame anglaise, éleveuse de poneys au pays de Galles et qui voyage sans son mari depuis l’Angleterre en train. Elle vient de passer trois semaines en Mongolie à cheval et à pied et dit que c’était magnifique.

Elle nous raconte qu’elle a été l’année d’avant au Kirghizistan et qu’on peut à cheval découvrir des endroits que l’on ne voit pas autrement. Notre autre compagne est guide russe qui accompagne des Irlandais depuis Saint Petersbourg. Vivante comme tout, c’est un vrai plaisir. Elle fait la navette Saint Petersbourg Pékin puis là va à Shanghai toute seule. Nous traversons le désert de Gobi dans une chaleur étouffante, apercevons tout à fait par hasard des chameaux, nous n’avons pas le droit de nous arrêter aux arrêts prévus, ce qui provoque la colère de bon nombre de voyageurs. Je discute avec un Suédois qui lui est parti aussi en train, les retraités ont un temps fou pour voyager !


Nous arrivons à la frontière mongole, que nous quittons sans encombre puis c’est la frontière chinoise, Erlian, pomponnée, éclairée et avec musique d’ambiance !

Le plus intéressant reste à venir : le changement des boogies : 6 wagons à la suite posés sur des chariots élévateurs, c’est fait assez rapidement et à minuit moins dix, nous pouvons enfin descendre du train ! Ouf ! Enfermés depuis 7 heures le matin ! nous pique-niquons sur place et retrouvons l’Irlandais du camp de Gorki Terredj, l’Anglais qui est fin bourré, les grands Danois, quelques chinois montent à bord et nous repartons…