Nous passons dans des trous énormes sur la piste ; au cap Khoboy, assez vertigineux, nous nous trouvons face au grand baikal, immense comme une mer. Il n’y a personne sur l’eau, pas un bateau, et pas de monde dans cette île qui fait 70 km de long. A déjeuner, les chauffeurs russes nous ont préparé sur un feu de bois, de la soupe de poisson.
Au retour, nous passons à côté d’une station météo et on nous propose de faire du cheval. Retour au camp à 18 h et nous partons dîner avec l’Indien et le jeune couple d’allemands. Elle est médecin, lui chercheur en chimie. L’Indien est douanier et raconte ses relations peu aimables avec les Russes : Ça le change de l'apparente affabilité de ses compatriotes !
Le jeune homme russe de l’excursion nous avait beaucoup posé de questions sur l’immigration, essentiellement en Europe, et avait du mal à comprendre que nous soyons une vraie passoire. Nous n’avons pas eu le temps de lui expliquer le pourquoi de l’immigration…
La soirée est animée avec l’Indien qui parle beaucoup, c’est son premier séjour en Europe et il vient d’Helsinki. Le temps n’a pas été aussi beau qu’hier mais bon…