vendredi 23 novembre 2007

Samedi 08/09/2007

Ce matin, la maison a commencé à s’agiter vers 4 heures du matin (pour un coucher à 23 h 30). Un minibus, type Dolmus nous emmène à Archane, nous sommes 12 entassés dedans, ça tourne monstrueusement. Nous arrivons sur le Baïkal et piquons vers des plateaux à droite. Le temps est couvert, voire pluvieux, de temps en temps, il y a des animaux sur la route. Petites montagnes et taïga, nous voilà dans une petite maison en bois, comme celles que nous apercevions du train : chiens, poules, l’eau dehors… il y a même des cochons ! un chiotte dehors et pour récupérer l’eau des gouttières, une sorte de baril.


On se croit à une autre époque : la seule chose qu’il y ait, c’est l’électricité. Mais pas d’eau courante. Des grosses marmites cuisent sur des feux dehors : c’est la soupe des cochons. Nous partons nous promener dans la forêt poubelle, effectivement c’est régulièrement jonché de détritus, ils ne sont pas encore à l’ère du développement durable. On n’entend aucun oiseau à part les merles. Le mélange de bouleaux et de pins est typique.


Nous trouvons la source d’eau pétillante, plein de petites prières sur les arbres (ça me rappelle le Sichuan) et des marchands chinois, premiers cachemires et partout des mongols (bouriates ?) qui vendent des herbes. Nous montons voir les cascades, en fait asséchées, c’est sauvage et joli. Nous rentrons, faisons la sieste et allons au Bania qui est juste en face de l’enclos à cochon. On se fouette légèrement avec le rameau de bouleau, il fait vite très chaud et on sort au bout d’ ¼ d’heure. En fait, il convient de faire des pauses dehors et de re-rentrer dedans. C’est en tout cas très agréable et on a un super sentiment de bien être en sortant.


Dîner de raviolis, délicieuses tomates de jardin et gâteaux trop sucrés. Le vent s’est levé et la nuit est pleine d’étoiles comme je n’en ai jamais vu.

3 gros chiens aimables nous surveillent. Il y un petit garçon, mongol, qui s’appelle Colia, gentil comme tout. Les gens sont frustes, le monsieur a l’air d’un moujik bouriate, la dame, russe blanche ne sourit pas, en revanche, la mamie et Colia sont adorables.