lundi 19 novembre 2007

Mercredi 12/09/2007

Nous avons choisi la veille une randonnée à pied, encore une discussion avec la réceptionniste brune qui téléphone à Alexis pour être sûre que nous ne devons pas payer et nous voilà partis avec les charmants allemands. Après 1 heure de tape cul, nous voilà partis à pied, ça fait du bien ! Nous arrivons à bord du grand Baïkal de l’autre côté de l’île. On dirait la méditerranée, magnifique. Sibérie : couleurs d’enfer, paysages somptueux !

Nous retrouvons notre chauffeur pour le déjeuner de trappeur, soupe de poisson, tomates et concombres + petits gâteaux et thé délicieux.

La veille, j’ai ramassé des feuilles de toutes les couleurs pour faire un herbier. Les falaises du cap étaient assez vertigineuses. L’à on l’impression d’être presque intime, en petit nombre avec les Allemands. De retour chez Nikita, nous décidons d’aller nous baigner, Patrice emmène le savon.

Il fait froid, un couple de russes nous encourage à nous baigner, ce qui nous faisons avec grand plaisir, on se savonne et lave les cheveux… Je nage quelques brasses, arrive une française, adepte de chamanisme qui nous prend pour des russes mais non ! nous sommes bien des français qui nageons dans le baikal !

Après, comme on a froid, je suggère le bania ? et ok , nous ne le payons pas (200 roubles, quand même !) et attendons comme des cloches dans ce qui nous semble être le bon endroit… Au bout d’1/4 d’heure et comme rien ne chauffe, Patrice pense à ouvrir la porte de communication et c’est de l’autre côté qu’il fallait s’installer ! nous voilà dedans ! ouf ! chaleur d’enfer, ça nous pique les yeux tellement c’est chaud !Je suis allée chercher des bières que nous buvons dans cette fournaise, ce qui est fermement contre-indiqué…On y reste ½ heure, on a pris l’habitude depuis Archane…

La jeune Allemande Christina vient nous montrer leur hôtel à Pékin (Sanlitun), nous échangeons adresses, e-mail, peut-être se reverra-t-on ?


Vraiment Olkhon mérite à elle seule une semaine complète.


Finalement, l’organisation Nikita a le mérite de fonctionner, ce qui est plutôt bien compte tenu de la rudesse de l’environnement.. Nikita, lui-même est un monsieur d’une soixantaine d’années, à cheveux blancs, il y a au moins 30 à 50 personnes qui travaillent dans ce village, c’est bien rôdé. Pas d’eau courante mais l’électricité.